
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/a-l-onu-le-mali-s-en-prend-violemment-a-la-france-20220924
« Le colonel Abdoulaye Maïga, Premier ministre par intérim du Mali, s’en est violemment pris samedi 24 septembre à la tribune de l’ONU au gouvernement français, qu’il a qualifié de «junte», ainsi qu’à plusieurs responsables africains et au secrétaire général de l’ONU. »
« Tout en accusant la France de « pratique néocoloniale, condescendante, paternaliste et revancharde », le dirigeant a salué en revanche « les relations de coopération exemplaire et fructueuse entre le Mali et la Russie », qui fournit le pays en équipements militaires depuis le début de l’année et dont les mercenaires du groupe Wagner opèrent sur le terrain.
Le Premier ministre par intérim a par ailleurs rejeté les déclarations du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui a affirmé, il y a quelques jours lors d’une interview à RFI et France 24, que les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis début juillet n’étaient pas des « mercenaires », contredisant les accusations de Bamako.
Le colonel Maïga a également vertement critiqué plusieurs responsables africains, comme le président nigérien Mohamed Bazoum, qu’il a accusé de ne pas être nigérien, ou le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, en décrivant la « manœuvre » permettant à un président de « conserver le pouvoir pour lui seul et son clan » en changeant la Constitution pour obtenir un troisième mandat »
https://news.un.org/fr/story/2022/09/1127821
« De manière plus générale, Antonio Guterres s’est inquiété jeudi de « l’insécurité » et de « l’instabilité » au Sahel. « Soyons clairs : la crise sécuritaire au Sahel représente une menace mondiale, a-t-il déclaré. Si rien n’est fait, les effets du terrorisme, de l’extrémisme violent et du crime organisé seront ressentis bien au-delà de la région et du continent africain. » « Les rapports faisant état de graves violations des droits humains commises par des groupes armés non étatiques, mais aussi parfois par certaines forces de sécurité, sont très préoccupants », a ajouté le secrétaire général de l’ONU. »
https://www.afrique-sur7.ci/488702-onu-soldats-ivoiriens-mali-ouattara
« Excellence M. le Président Ouattara, vos conseils nous rappellent la triste histoire du chameau qui se moque de la bosse du dromadaire »
« « Oubliez le passé colonial et entendez la colère, la frustration, le rejet qui montent des villes et des campagnes africaines, et comprenez que ce mouvement est inexorable« , a déclaré Maiga, qui a été nommé Premier ministre le mois dernier.
« Vos intimidations et vos actions subversives n’ont fait que grossir les rangs des Africains soucieux de préserver leur dignité« , a-t-il ajouté.
Le Premier ministre malien a également dressé un bilan sombre de la mission de maintien de la paix de l’ONU, connue sous le nom de MINUSMA, tout en louant ouvertement la « coopération exemplaire et fructueuse entre le Mali et la Russie » et l’influence des mercenaires du Groupe Wagner.
« Force est de constater que près de 10 ans après sa création, les objectifs pour lesquels la MINUSMA a été déployée au Mali n’ont pas été atteints« , a déclaré Maiga. « Et ce, malgré de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité« . »
« Dans un discours incendiaire, le Premier ministre du Mali crache sur la France et lui déclare la guerre
By
–
25 septembre 2022 »
« Le soutien du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) aux mensonges du président de la Côte d’Ivoire donne encore l’occasion à la presse ivoirienne proche d’ADO de se lancer dans la manipulation de l’opinion en déversant son venin sur les autorités maliennes. Ainsi, Fraternité Matin, le quotidien gouvernemental, barre à sa Une: «La junte malienne prise en flagrant délit de mensonge», Le Jour écrit à sa Une: «L’ONU désavoue Assimi Goïta», L’Essor: «Assimi Goïta, la provocation de trop !». Et, malgré la mise en garde de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) d’une instrumentalisation de l’affaire des mercenaires ivoiriens par le gouvernement malien, ces journaux continuent leur diversion. L’Essor mentionne: «La CEDEAO prend le dossier en main», Le Jour: «La Côte d’Ivoire saisit la CEDEAO…», Le Patriote: «La CEDEAO demande leur libération sans précondition».
Cette presse revient de nouveau à la charge. Le lendemain, jeudi 22 septembre, de l’intervention du président Ouattara à la tribune de l’ONU, elle se déchaîne et profère même des menaces contre la transition malienne. Le Patriote: «Ouattara prend le monde à témoin. ‘‘J’appelle de nouveau à leur libération, sans délai’’, Le Mandat: «Le dernier avertissement de Ouattara à Goïta», Le Jour: «Alassane Ouattara charge. ‘‘J’appelle à nouveau à leur libération sans délai’’. ‘’Mon pays encourage les autorités maliennes à concentrer leurs efforts sur la lutte contre le terrorisme.’’», L’Avenir menace en ces termes: «Alassane se fait entendre depuis les Nations unies. ‘‘J’exige leur libération ans délai’’. ‘‘Le message de fermeté du chef de l’État à Assimi Goïta’’».
Dans sa volonté de travestir la vérité pour protéger le président Ouattara et couvrir son complot contre notre pays, Antonio Guterres ne s’arrête pas là. Il va jusqu’à démentir la déclaration de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Interrogée (le jour même de leur arrestation) par les autorités de la transition qui souhaitait avoir le cœur net sur la mission des envoyés de ADO sur le sol malien, celle-ci avait répondu en ces termes: «La MUNISMA n’a pas connaissance d’un contrat entre l’Allemagne et des tiers pour la protection de la base allemande de NSE». La remise en cause de cette déclaration par le secrétaire général de l’ONU prouve à suffisance qu’il défend la cause déjà perdue du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara qui veut à tout prix étouffer cette affaire de mercenaires qui porte atteinte à la souveraineté du Mali.
Imposé par la France et les institutions internationales pour faire de la Côte d’Ivoire la vitrine du libéralisme économique et de la mainmise occidentale sur les ressources naturelles de son pays, le chef de l’État ivoirien interpelle ses parrains partout où il prend la parole. En internationalisant l’affaire de ses mercenaires, il attend l’aide de ceux qui l’ont porté au pouvoir dans des conditions encore douteuses. Il croit certainement que l’appel à ses bienfaiteurs qui agissent toujours par la force pour atteindre leurs objectifs le sauvera et le blanchira dans cette affaire de mercenaires. Ceux-ci sont déjà convaincus qu’avec les preuves matérielles que détiennent les autorités maliennes que la cause du président Alassane Dramane Ouattara est déjà perdue.
Excepté le parti pris du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, aucun autre de ses soutiens n’a fait cas de l’affaire des mercenaires dans son discours. Ils savent que la vérité est du côté du Mali dont les autorités ont réussi à réunir toutes les preuves avant de qualifier les soldats ivoiriens de mercenaires.
Les manœuvres dilatoires du président Alassane Ouattara ne sauraient intimider les dirigeants maliens qui ont déjà confié l’affaire à la justice. Malgré cela, ils ont manifesté leur bonne volonté en libérant trois femmes mercenaires des 49. Et cela grâce à la médiation togolaise. Il aura beaucoup à gagner à trouver une solution africaine et amiable à cette affaire que d’impliquer le monde entier dans un dossier qui lève un voile sur le mercenariat dont il se sert pour déstabiliser les États. »–