Communiqué du collectif pour la refondation du Mali » COREMA » relatif aux propos de Antonio Guterres secrétaire général des nations unies sur les mercenaires ivoiriens arrêtés au Mali.
Le COREMA a appris avec indignation les propos du secrétaire général des nations disant que les 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali ne sont pas des mercenaires et que cela est évident « .
Le COREMA s’insurge contre ces propos d’ingérence, de manipulation et de trafic d’influence du secrétaire général des nations unies.
Le COREMA deplore que le secrétaire général n’a pas le statut de qualification des infractions de surcroît dans un pays souverain.
Le COREMA précise que les propos tenus par le secrétaire général des nations unies ne sont pas responsables et sont de nature à violer la charte des nations unies.
Le COREMA rappelle que les différends entre les pays sont du ressort de la cour internationale de justice et non du secrétaire général des nations unies .
Le COREMA note que les propos du secrétaire général sont de nature à influencer sur une affaire qui pourrait se trouver devant la cour internationale de justice qui est un organe de l’ONU.
Le COREMA , invite le secrétaire général des nations unies à se conformer à la déclaration de la Minusma par rapport à ces militaires ivoiriens arrêtés au Mali et aussi à la définition du mercénariat édictée par l’ONU.
Le COREMA invite également le secrétaire général des nations unies à mettre fin aux ambiguïtés et aux manipulations tendant à la déstabilisation du Mali dans le but de mettre en jeu la doctrine R2P.
Le COREMA déplore que les propos du secrétaire général sont les conséquences du prolongement du mandat de la Minusma malgré la déclaration du ministre de la défense du Mali affirmant que le Mali n’a plus besoin de forces étrangères sur son territoire.
Le COREMA invite le peuple malien à l’unité sacrée et à la défense nationale en demandant solennellement le départ de la Minusma du territoire national du Mali.
Bamako le 18 septembre 2022
Président du COREMA
Honorable Dr Fousseynou Ouattara.
LES ANALYSES DU PROFESSEUR FRANKLIN NYAMSI WA KAMERUN 