Côte d’Ivoire: le régime du satrape Ouattara a-t-il changé ? Mes deux hypothèses cruciales

L’Editorial du Professeur Franklin Nyamsi Wa Kamerun

Le 9 janvier 2021

Nulle personne avertie ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. Lorsque des hommes et des femmes politiques supposément avertis s’engagent dans la lutte contre une dictature, c’est toujours à partir de leur intime conviction que le régime contesté ne mérite aucune concession. C’est toujours parce qu’ils ont pris le temps et l’espace requis pour se convaincre que la résistance est la seule alternative face à un régime autocratique qui concentre les trois pouvoirs de l’Etat entre les mains du seul exécutif. C’est toujours parce qu’ils sont convaincus que le régime a passé toutes les bornes en matière de violations des libertés fondamentales énoncées par la constitution et l’ensemble des déclarations pertinentes du droit international des peuples et des gens. Lorsque des hommes d’Etat engagent une nation entière dans la désobéissance civile contre le viol de la constitution, et consentent le sacrifice de plus de 100 vies citoyennes par un Chef de l’Etat outrepassant toutes les bornes de l’imaginable, tout le monde comprend que la résistance devient un acte irréversible, un acte de non-retour posé vers la fondation d’un nouveau contrat sociopolitique. Loin d’être une sinécure, la lutte contre la dictature est alors une décision lucide et persévérante, un acte et un saut qualitatifs décisifs. En ce sens, lorsque le 6 août 2020, Alassane Dramane Ouattara, s’adressant solennellement au peuple ivoirien, a affiché son intention, au mépris de l’article 55 de la constitution, d’être candidat par parjure pour un 3ème mandat à la présidence de la république de Côte d’Ivoire, c’est comme un seul homme que le peuple ivoirien et son opposition politique se sont levés pour dire NON à la forfaiture, dans un long cycle de désobéissance civile qui a été couronné de succès par le boycott de la présidentielle farcesque du 31 octobre 2020. Mais, alors que l’opposition ivoirienne, notamment à travers ses plateformes CRDP, GPS et EDS, regroupant l’essentiel de ses formations politiques, a successivement lancé la désobéissance civile via le Conseil National de Transition, puis l’appel à la grande marche pour le grand dialogue national de sortie de crise le 9 décembre 2020, le régime d’Alassane Dramane Ouattara a non seulement persisté dans l’usurpation de la présidence de la république, mais il a en plus annoncé son intention de reconduire les mêmes institutions électorales et régaliennes et de poursuivre sa réinstallation au pouvoir par des élections législatives le 6 mars 2021. Une question devient dès lors lancinante : les partis de l’opposition ivoirienne qui ont annoncé leur décision de participer aux élections législatives envisagées par le régime Ouattara le 6 mars 2021 prochain, ont-ils décidé d’y participer parce que le régime d’Alassane Dramane Ouattara aurait changé de logique d’usurpation ou de confiscation du pouvoir ? C’est une question cruciale, c’est la boussole, le GPS du temps politique ivoirien. Ayons le courage de l’affronter : qui a réellement changé en Côte d’Ivoire ? Le pouvoir Ouattara ou une partie exténuée de l’opposition ?  Nous écrivons cet éditorial pour étudier scrupuleusement les deux hypothèses suivantes :

Hypothèse 1) Le régime Ouattara aurait effectivement changé, et dès lors le changement de posture de l’opposition ivoirienne serait logique, puisque conforme aux améliorations de la partie adverse ;

Hypothèse 2) Le régime Ouattara n’aurait en réalité jamais changé, et dès lors le changement de posture d’une partie de l’opposition ivoirienne ne serait que capitulation et même trahison du peuple, puisque ce pourquoi les Ivoiriens résistent depuis le 6 août 2020, à savoir le mensonge, la barbarie et la ruse légendaires d’Alassane Dramane Ouattara, est plus que jamais d’actualité. Etudions à présent de façon patiente, chacune desdites hypothèses.

I

Du changement supposé du régime Ouattara à la décision de participation aux législatives 2021 par certains opposants ivoiriens

On pourrait en effet penser que le régime Ouattara a changé. On commencerait par en trouver aisément trace dans l’ordre du discours. Pour cela, il suffirait de citer Alassane Dramane Ouattara, s’adressant aux Ivoiriens le 31 décembre 2020 :

« Afin de consolider la cohésion nationale et la réconciliation politique, j’ai nommé un jeune issu du PDCI-RDA comme Ministre en charge de la Réconciliation nationale ; j’ai aussi instruit le Premier Ministre Hamed BAKAYOKO de relancer le dialogue politique avec l’opposition et la société civile. Les discussions se sont déroulées du 21 au 29 décembre dernier, en vue de la préparation des prochaines élections législatives, qui doivent avoir lieu impérativement au mois de mars 2021. Je salue l’adhésion de toutes les parties concernées à ce processus, qui a enregistré la participation de tous les partis et groupements politiques ainsi que de la société civile. Je me félicite de la qualité de ce dialogue inclusif et des points de convergence qui se sont dégagés, notamment en ce qui concerne la composition et le bureau des Commissions Électorales Locales ainsi que les recommandations pour l’apaisement de l’environnement politique. Je note la décision de mettre fin au mot d’ordre de désobéissance civile, annulant ainsi le CNT et le boycott actif. Je me réjouis de la mise en liberté sous contrôle judiciaire de certains inculpés détenus à titre préventif dans le cadre des procédures judiciaires ouvertes pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat commis à l’occasion de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. J’ai procédé également à la signature d’un décret accordant une grâce collective à environ 2000 de nos concitoyens condamnés pour des infractions mineures. »[1]

A en croire donc le discours de M. Ouattara, tout va pour le mieux en Côte d’Ivoire ce 31 décembre 2020, comme dans le château de Thunder-Ten-Tronck du roman Candide de Voltaire,  toutes les causes de la crise politique engagée par la violation de la constitution sont désormais derrière nous. Bien comprise, cette déclaration aux apparences mielleuses de Ouattara suggère donc que :

  • 1) Ouattara, qui a successivement échoué avec la CDVR du Premier Ministre Charles Konan Banny et la CONARIV confiée à MGR Ahouana Siméon, puis le ministère de la cohésion sociale de la professeure Mariétou Koné, à réconcilier les Ivoiriens, aurait enfin trouvé la panacée pour réconcilier les ivoiriens, à savoir un certain Konan Kouadio Bertin, nommé ministre ni plus ni moins que de la réconciliation nationale ;
  • 2) Hamed Bakayoko, le premier ministre de Ouattara, cet homme vertueux et intègre aux mœurs exemplaires, a été chargé de diriger le dialogue politique interivoirien, en devenant l’interlocuteur de confiance des présidents Gbagbo et Bédié, et désormais entre ces trois hommes, ce serait le parfait amour, tout comme entre le FPI, le PDCI-RDA et le RHDP ;
  • 3) Hamed Bakayoko et ses interlocuteurs privilégiés ont décidé d’un commun accord de se soumettre à la date impérative des élections législatives fixées par Ouattara, en mars 2021 et pas plus tard ;
  • 4) Le dialogue politique entre Hamed Bakayoko et ses interlocuteurs privilégiés serait un tel succès qu’un accord sur les commissions locales de la CEI aura  suffi à décanter toutes les raisons qui opposent le régime et ses opposants depuis 2011 et notamment, la dernière révision constitutionnelle de 2016 ; quel miracle !
  • 5) L’opposition politique ivoirienne, notamment représentée par le FPI et le PDCI aurait mis sans broncher au placard les mots d’ordre de désobéissance civile, le CNT, et même l’appel à une grande marche nationale pour un véritable dialogue politique, lancé par le président Bédié le 9 décembre 2020, dans son allocution prononcée après large concertation avec GPS, EDS et CRDP ;
  • 6) Et tout serait  tellement juste et parfait que le chef du RHDP, Alassane Dramane Ouattara aurait décidé, avec grandeur et magnanimité, de remettre en liberté sous contrôle judiciaire certains des putschistes supposés de l’opposition, mais aussi de décompresser les prisons ivoiriennes en libérant 2000 détenus pour des infractions insignifiantes

Dans ces conditions, comment ne pas s’accorder avec Alassane Dramane Ouattara pour dire qu’il a changé, qu’il s’est, soudainement visité par le Saint-Esprit, enfin converti au dialogue sincère, qu’il a fait preuve de magnificence et que la Côte d’Ivoire tournerait résolument la page de ses vieux démons de crises postélectorales à répétition ?  Décidément, la fiction politique est puissante. Comment ne pas donner aux nouveaux théoriciens de la participation un blanc-seing, au motif que l’occasion serait enfin donnée à l’opposition de montrer à Ouattara qu’elle pèse davantage que lui sur le terrain ?  Ne soyons point hâtifs, car c’est quand c’est trop facile que le pire prospère. « Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup », disent les habitants du nord de la France.

Regardons la réalité du régime Ouattara en 2021 et dessillons nos yeux des écailles épaisses qu’il veut mettre aux moins perspicaces d’entre-nous. Là devrait alors s’arrêter notre rêve éveillé d’un Ouattara converti à la démocratie, et pour ce faire examinons la seconde hypothèse.

II

Le régime Ouattara n’a pas changé, bien au contraire, sa ruse légendaire a contraint les plus fragiles de ses opposants à tomber dans son traquenard

Je voudrais commencer cette seconde partie par une expérience sensorielle de portée philosophique. Si tu es myope et que tu regardes une personne sans porter tes lunettes de correction, tu vois deux personnes à la place d’une seule. Mais en réalité, face à toi, il n’y a toujours qu’une seule et même personne. C’est toi qui es différent, mais pas la personne dédoublée que tu crois voir. C’est toi qui ne peux pas voir l’unité du corps de l’autre, mais le corps de l’autre, quant à lui, est bien un et il est placé devant toi, quoique tu croies. Ainsi, il faut se méfier de croire que le monde a changé quand en réalité, ce n’est que nous-mêmes qui avons changé. Telle est l’illusion spéculaire des nouveaux théoriciens de la participation tous azimuts aux législatives de mars 2021 organisées par le régime Ouattara.

La déclaration évoquée dans la première partie du sieur Alassane Ouattara révèle en réalité en tous points qu’il n’a pas changé. Pourquoi ?

-1) Ouattara refuse de reconnaître que l’origine de la crise ivoirienne, c’est sa violation de l’article 55 de la constitution qui énonce : « Le président de la république est élu pour un mandat de 5 ans au suffrage universel. Il n’est rééligible qu’une fois. » A partir de cette omission/négation de l’origine de la crise politique ivoirienne actuelle tout le reste est faussé. Tant qu’on n’affronte pas la question de savoir de quel droit quelqu’un qui n’a pas le droit d’être président de la république devrait organiser des élections législatives, on est hors-sujet en Côte d’Ivoire, devant Dieu, le Peuple, et même sa propre conscience :

-2) Le choix de KKB comme ministre de la réconciliation est de jure illégal et illégitime, puisque Ouattara n’avait ni le droit d’être candidat, ni le droit d’exclure les véritables candidats constitutionnels, ni le droit d’être président de la république à compter du 31 octobre 2020, ni le droit donc de nommer des ministres, puisqu’il n’a plus le droit de gouverner la Côte d’Ivoire, intuitu personae ; mieux encore, KKB ne représente ni une autorité morale, ni une frange politique de la population, ni une autorité intellectuelle, encore moins une personnalité politique de poids, pour se piquer d’organiser la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire. Le choix de KKB par Ouattara, un individu qui plus est pantin ventrocratique entretenu par le régime corrompu du natif de Sindou, assassin récent de plus de 100 ivoiriens aux mains nues,  est donc une injure à la souffrance et à la conscience politique des Ivoiriens.

-3) Hamed Bakayoko, pas plus que son patron Ouattara, n’a point le droit de gouverner les Ivoiriens, car celui qui l’a nommé est un parjure à la loi fondamental et un usurpateur fieffé connu depuis 1989 pour tout le mal fait à toutes les familles politiques et régions de ce pays. Les nominations d’un usurpateur contaminent ses nommés par la même usurpation. Qui plus est, cocaïnomane de son état, connu pour être davantage un noceur qu’un bosseur, ami de la pègre et de toute la voyoucratie sous-régional, parrain des réseaux du narcotrafic, Hamed Bakayoko n’a pas sa place dans une discussion politique et dans un gouvernement véritable des hommes, mais bien plutôt dans un centre de cure ou dans une prison de haute sécurité ;

-4) Les interlocuteurs d’Hamed Bakayoko au sortir de leur conciliabule incertain du 21 décembre 2020 se sont fendus d’un communiqué pour dire leur déception devant le refus du gouvernement renégat de prendre en compte toute la gravité de la situation politique lors de l’esquisse de dialogon dont il se gargarise pourtant : les sujets négligés par Hamed Bakayoko sur ordre de Ouattara sont nombreux et hautement cruciaux : révision des listes électorales, réforme de la CEI, réforme du Conseil constitutionnel, libération de tous les prisonniers politiques depuis 2011, retour de tous les exilés politiques de 2011 à 2021, ouverture d’un cadre de dialogue politique véritablement élargi à toutes les forces vives de la nation, implication d’une médiation internationale impartiale dans la résolution du conflit ivoirien, poursuites pénales contre les miliciens de Ouattara responsables de la mort de plus de 100 ivoiriens courant 2020, dont l’illustre décapité Toussaint N’guessan Kouakou de Daoukro ; etc.  Tout le monde constate que c’est donc la totalité du contentieux politique ivoirien qui a été écartée du revers de la main par Ouattara et sa smala de la discussion avec les opposants du FPI et du PDCI-RDA.

5) Les prisons ivoiriennes sont toujours remplies de prisonniers politiques. Ouattara a libéré sous condition certains de ceux qu’il accuse de coup d’Etat et maintenu en prison, d’autres qu’il accuse de coup d’Etat, sans s’expliquer sur cette absurdité. Les exilés politiques ivoiriens se comptent toujours par milliers et Ouattara a rapidement fait savoir, après le pas esquissé par le FPI et le PDCI vers lui, qu’il ne permettrait point le retour du président Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire avant les législatives 2021. La détermination de Ouattara à contrôler unilatéralement les listes électorales, la CEI, le Conseil Constitutionnel, l’armée et les miliciens à sa solde, n’a surtout pas faiblie.

On peut donc conclure cette tribune : Ouattara et son régime ont-ils changé ? Certainement et indubitablement, apodictiquement, ils n’ont pas changé. Mais qu’en est-il de ceux qui prétendent que le contexte est différent parce que les élections législatives seraient locales alors que les présidentielles seraient nationales ? Citons pour leur gouverne, l’article 96 de la constitution du 8 novembre 2016 qu’ils font mine d’ignorer : « Chaque parlementaire est le représentant de la nation entière. Tout mandat impératif est nul. » Les législatives, contrairement aux municipales, sont bel et bien des élections nationales, et le député n’est pas le représentant unique de sa circonscription, mais bien de tout le peuple. Enseignons-le à ceux qui l’ignorent et opposons cette vérité du droit politique ivoirien à ceux qui l’occultent et la travestissent uniquement pour cacher leurs génuflexions capitulardes.

Oui, derechef : Ouattara et sa clique ont-ils changé du moindre iota ? Non. Ils ont fait semblant de changer, comme d’habitude. Mais ils s’asseyent toujours comme on sait, inimitablement. Dans une propension à imiter le groupe canin qui n’honore pas l’Homme. En libérant certains et en capturant d’autres, en donnant l’impression de mieux soigner certains et en négligeant d’autres, en donnant l’impression de mieux dialoguer avec certains et en isolant les autres, Ouattara et sa smala n’ont qu’une ambition : toujours diviser davantage les Ivoiriens pour mieux les dominer, les paralyser et les exploiter avec les pillards associés de la Françafrique, les Sarkozy, Bouygues, Raffarin et consorts, véritables charognards tournoyant sur le champ de milliards qu’est pour eux la Côte d’Ivoire.

Et une dernière fois : Ouattara et sa clique ont-ils changé d’un iota, voire d’un pikini? Non, eux n’ont pas changé. Par contre, ce sont leurs rivaux sempiternels qui ont changé, pour sauver leurs intérêts personnels au détriment de l’intérêt général du peuple de Côte d’Ivoire. Ce sont les rivaux sempiternels de Ouattara qui ont changé, en voulant s’assurer des positions jouissives dans l’appareil d’Etat, en rangeant aux calendes grecques l’agenda de lutte populaire et déterminé qu’ils avaient pourtant promis aux Ivoiriens. Alors qu’on attend encore le calendrier des mobilisations annoncées contre le 3ème mandat, contre la catastrophe du viol constitutionnel, pour le grand dialogue politique inclusif que la Côte d’Ivoire mérite comme remède ultime, voici l’opposition qui a mené le peuple aux sacrifices ultimes revenue à des débats de positions, voici l’amnésie qui se pare des atours de l’intelligence, voici les opposants devenus positionnants : pour un poste de député-godillot, de sénateur-croupion, 2 millions de CFA d’indemnités par mois, et la possibilité d’être tabassé et jeté en prison par Ouattara à la première incartade…Les parlementaires de la honte…Qu’ils sont ridicules, ces trente deniers de Judas ! Mais les cordes austères du temple en attendront les malheureux bénéficiaires…

Disons-le donc tout net. Nous autres, filles et fils de la Vérité-Justice, resterons fidèles au peuple ivoirien. C’est un NON FERME ET INEBRANLABLE au 3ème mandat et à la présidence à vie où que ce soit en Afrique. Du Caire au Cap, de Mombasa à Dakar, de Yaoundé à Yamoussoukro, NON à l’archaïsme politique incarné par un satrape reptilien comme Ouattara en Côte d’Ivoire. Nuques raides, pas alertes, nous continuerons le seul combat qui vaille : celui de l’éveil du peuple ivoirien contre la dictature de Ouattara, et la fin inéluctable de l’humiliation trentenaire des Ivoiriennes et des Ivoiriens de toutes les régions et origines par le satrape reptilien venu de Sindou en Haute-Volta pour troubler la paix des lagunes de Côte d’Ivoire, des montagnes de l’ouest, des savanes du centre et du nord. Le pillard à 342 milliards de CFA l’an dans le dos de l’Etat ivoirien qui vient d’être débouté à Paris dans son procès contre le journal français la Lettre du Continent ne triomphera pas du peuple ivoirien. Oui, le seul combat qui vaille, c’est celui contre la dictature et ses multiples forfaitures, car c’est la seule chance de sauver le peuple ivoirien du grand remplacement et de la grande prédation organisés contre lui par Ouattara et sa Razzia. Notre prochain livre, décrivant cette Razzia Hautement Délirante et Partisane, en abrégé RHDP, arrive bientôt dans les bacs ! Bonne et heureuse année 2021 au Peuple résistant de Côte d’Ivoire.


[1] https://news.abidjan.net/h/685889.html

Publié par Institut de l'Afrique des Libertés, Dr Nyamsi Wa Kamerun Wa Afrika

Docteur en philosophie, je suis auteur de nombreux ouvrages littéraires, politiques et philosophiques. Citoyen du monde engagé pour l'Etat de droit et la démocratie en Afrique comme ailleurs, je crois que la réussite consiste à toujours bien entreprendre.

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